Comment est fabriquée la ganivelle en châtaigner ?

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Que vous l’utilisiez comme clôture de jardin ou comme barrière pour délimiter votre espace extérieur, la ganivelle en bois possède des propriétés techniques indéniables. Trouvant sa place dans le marché de la clôture, la ganivelle sait se démarquer.
Mais savez-vous comment elle est fabriquée ?

De quoi se compose la ganivelle ?

La ganivelle se compose de deux éléments :
des échalas, dit aussi lattes, de bois de châtaigner,
– du fil de fer en acier galvanisé.

Aucun autre matériau ne vient s’ajouter à la composition de la ganivelle. Cette structure se maintiendra dans le temps grâce aux piquets en châtaigner.

A son arrivée dans l’usine de fabrication, le bois de châtaignier est étudié. En fonction de la taille du tronc et des éventuels défauts, le bois peut être orienté dans le circuit de production pour soit la fabrication de piquets soit pour la conception de lattes.

Comment est travaillé le bois pour la clôture de ganivelle ?

Après l’abattage et le débardage du bois de châtaignier dans des forêts gérées durablement dans le massif du Chambaran (26), les troncs d’arbres sont transportés jusqu’à la scierie où le processus de fabrication se déroule en plusieurs étapes.

Étape 1. Le débit.
Les grumes de bois (troncs d’arbres) sont débitées grâce à un banc de découpe. Le banc de découpe transforme ces grumes en billons (rondins de bois avec une longueur définie).

L’opérateur détermine la longueur optimale du billon de bois et le trie en fonction du produit final.

fabrication-ganivelle

Étape 2. L’écorçage.
Le bois est écorcé grâce à une écorceuse.

fabrication-ganivelle

C’est à cette étape que les opérateurs identifient et orientent les plus petits troncs vers le processus de fabrication des échalas.

Comment sont fabriquées les lattes pour la ganivelle ?

Une fois identifiés, les plus petits billons écorcés sont :
– fendus en de multiples lattes. La hauteur des lattes peut varier entre 0,5 et 2,0 m.
– chaque latte est affûtée pour créer une pointe. Cette pointe va faciliter l’écoulement de l’eau de pluie lors de la pose.

fabrication-ganivelle

Comment sont attachés les composants de la ganivelle ?

Une fois taillés, les échalas vont être associés à du fil de fer en acier galvanisé.
Les lattes sont alors insérées les unes après les autres manuellement dans un outillage qui torsade le fil de fer.

C’est à cette étape de production que l’espacement entre les lattes est défini. Un réglage machine permet de varier l’espacement de 2/3 cm à 8/9 cm.
Cet écartement des lattes joue sur le pourcentage d’occultation de la ganivelle. Prenez compte de ce critère pour l’usage que vous souhaitez donner à votre ganivelle.

fabrication-ganivelle

Une fois assemblée, la ganivelle est enroulée et palettisée pour faciliter son stockage et son transport.

fabrication-ganivelle

Chez vous, stockez la ganivelle sur une bâche ou directement sur votre pelouse. Le châtaignier dégageant du tanin, il est déconseillé de stocker la ganivelle sur une terrasse en pierre, en carrelage ou en bois.

Déroulez-la au moment de son installation.

Comment installer une clôture en ganivelle ?

Comment sont fabriqués les piquets pour la ganivelle ?

Après été débité et écorcé (étape 1 et 2), les troncs les plus importants sont utilisés pour la création des piquets pour clôture en ganivelle. Ils sont scindés en deux groupes : le premier pour la production de piquets ronds, et le second pour la production de piquets fendus.

  • Fabrication des piquets ronds.
    Les opérateurs réalisent la pointe, facilitant l’encrage au sol à l’aide d’une scie à ruban.
  • Fabrication des piquets sciés.
    Le tronc est découpé en plusieurs poteaux grâce à une fendeuse. En fonction du diamètre du tronc, il pourra être découpé en 2, 4 ou 6 piquets.
    Une pointe est également réalisée pour simplifier l’enfoncement dans la terre.

fabrication-ganivelle

Quelle que soit la découpe, la scierie optimise le bois pour minimiser les chutes. Celles-ci sont alors broyées en plaquette forestière pour la fabrication du bois énergie.

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Découvrez nos ganivelles en bois

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Comment est fabriquée la ganivelle en châtaigner ?

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Que vous l’utilisiez comme clôture de jardin ou comme barrière pour délimiter votre espace extérieur, la ganivelle en bois possède des propriétés techniques indéniables. Trouvant sa place dans le marché de la clôture, la ganivelle sait se démarquer.
Mais savez-vous comment elle est fabriquée ?

De quoi se compose la ganivelle ?

La ganivelle se compose de deux éléments :
des échalas, dit aussi lattes, de bois de châtaigner,
– du fil de fer en acier galvanisé.

Aucun autre matériau ne vient s’ajouter à la composition de la ganivelle. Cette structure se maintiendra dans le temps grâce aux piquets en châtaigner.

A son arrivée dans l’usine de fabrication, le bois de châtaignier est étudié. En fonction de la taille du tronc et des éventuels défauts, le bois peut être orienté dans le circuit de production pour soit la fabrication de piquets soit pour la conception de lattes.

Comment est travaillé le bois pour la clôture de ganivelle ?

Après l’abattage et le débardage du bois de châtaignier dans des forêts gérées durablement dans le massif du Chambaran (26), les troncs d’arbres sont transportés jusqu’à la scierie où le processus de fabrication se déroule en plusieurs étapes.

Étape 1. Le débit.
Les grumes de bois (troncs d’arbres) sont débitées grâce à un banc de découpe. Le banc de découpe transforme ces grumes en billons (rondins de bois avec une longueur définie).

L’opérateur détermine la longueur optimale du billon de bois et le trie en fonction du produit final.

Étape 2. L’écorçage.
Le bois est écorcé grâce à une écorceuse.

C’est à cette étape que les opérateurs identifient et orientent les plus petits troncs vers le processus de fabrication des échalas.

Comment sont fabriquées les lattes pour la ganivelle ?

Une fois identifiés, les plus petits billons écorcés sont :
– fendus en de multiples lattes. La hauteur des lattes peut varier entre 0,5 et 2,0 m.
– chaque latte est affûtée pour créer une pointe. Cette pointe va faciliter l’écoulement de l’eau de pluie lors de la pose.

Comment sont attachés les composants de la ganivelle ?

Une fois taillés, les échalas vont être associés à du fil de fer en acier galvanisé.
Les lattes sont alors insérées les unes après les autres manuellement dans un outillage qui torsade le fil de fer.

C’est à cette étape de production que l’espacement entre les lattes est défini. Un réglage machine permet de varier l’espacement de 2/3 cm à 8/9 cm.
Cet écartement des lattes joue sur le pourcentage d’occultation de la ganivelle. Prenez compte de ce critère pour l’usage que vous souhaitez donner à votre ganivelle.

Une fois assemblée, la ganivelle est enroulée et palettisée pour faciliter son stockage et son transport.

Chez vous, stockez la ganivelle sur une bâche ou directement sur votre pelouse. Le châtaignier dégageant du tanin, il est déconseillé de stocker la ganivelle sur une terrasse en pierre, en carrelage ou en bois.

Déroulez-la au moment de son installation.

Comment installer une clôture en ganivelle ?

Comment sont fabriqués les piquets pour la ganivelle ?

Après été débité et écorcé (étape 1 et 2), les troncs les plus importants sont utilisés pour la création des piquets pour clôture en ganivelle. Ils sont scindés en deux groupes : le premier pour la production de piquets ronds, et le second pour la production de piquets fendus.

  • Fabrication des piquets ronds.
    Les opérateurs réalisent la pointe, facilitant l’encrage au sol à l’aide d’une scie à ruban.
  • Fabrication des piquets sciés.
    Le tronc est découpé en plusieurs poteaux grâce à une fendeuse. En fonction du diamètre du tronc, il pourra être découpé en 2, 4 ou 6 piquets.
    Une pointe est également réalisée pour simplifier l’enfoncement dans la terre.

Quelle que soit la découpe, la scierie optimise le bois pour minimiser les chutes. Celles-ci sont alors broyées en plaquette forestière pour la fabrication du bois énergie.

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Tout savoir sur le paillage au potager

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Dans la nature, le sol n’est jamais nu. Par exemple, en forêt les feuilles mortes forment une couche d’humus riche en matière organique. Reproduisez ce phénomène naturel au potager avec la mise en place d’un paillage. Le paillage protège les cultures, économise sur l’arrosage, facilite le désherbage… Réalisable avec divers matériaux, le paillage est un véritable atout pour vos cultures.

Qu’est-ce que le paillage ?

La technique de paillage consiste à placer au pied des plantes un revêtement pour nourrir et protéger le sol. Ainsi, le paillage accroît le développement de vos végétaux.

Quels sont les différents types de paillage ?

On distingue 3 types de paillage : le paillage naturel, le paillage minéral et le paillage synthétique.

Le paillage naturel ou végétal.

Le paillage naturel est issu de matières organiques (écorces de bois, paille, composte, gazon). En se décomposant, la matière organique enrichit le sol.

Le paillage végétal offre un refuge aux insectes auxiliaires du potager : des insectes bénéfiques pour votre jardin. Ce paillage est adapté à la culture de légumes à petites graines (radis, carottes, navets) et les poireaux dont la terre a besoin d’être buttée.

Le paillage synthétique.

Le paillis synthétique consiste à étendre une toile en polyéthylène ou en polypropylène sur la surface que vous souhaitez protéger. Priorisez un grammage plus épais (90g/m²) pour des installations à long terme (massifs floraux). Ce paillis est adapté aux cultures longues comme les fraisiers.

Privilégiez les toiles avec un grammage plus faible (entre 20 et 50 g/m²) pour le potager, avec une utilisation saisonnière.

Le paillage minéral.

Le paillage minéral est réalisé avec de l’ardoise pilée, des billes d’argile ou de la pouzzolane. Ce paillage offre un effet décoratif au jardin. Il est adapté pour les cultures pérennes comme les plantes de rocailles et les parterres de fleurs.

Le paillage minéral n’est pas biodégradable et a une durée de vie indéfinie.

Quels sont les avantages à mettre un paillage au potager ? 

Disposer un paillage au potager présente plusieurs avantages, le paillage :

Réduit la pousse des mauvaises herbes.
La présence d’un paillis limite les mauvaises herbes et les adventices comme le chiendent ou le pissenlit. Ces herbes, inesthétiques au potager, perturbent le développement de vos cultures. N’utilisez plus de désherbant et de produits chimiques grâce au paillage.

Diminue la fréquence d’arrosage.
Le paillage limite l’évaporation de l’eau. Les rayons du soleil n’ont plus de contact direct avec la terre. La présence du paillage permet d’absorber l’eau de pluie ou d’arrosage, puis de maintenir l’humidité du sol. Les plantes demandent moins d’arrosage.

Evite le contact entre la terre et vos cultures.
Le paillage retient la terre et évite que les plantes touchent la terre. Cela réduit alors le risque de maladie et rend les fruits et légumes plus propres à la consommation.

Atténue les écarts de température du sol.
Le paillis, qu’il soit naturel ou synthétique, capte le rayonnement solaire et restitue la chaleur. Les racines bénéficient d’une terre à température égale limitant ainsi leur stress.

Limite la formation de croûte de battance.
La terre forme souvent une croûte dite de « battance » sur laquelle l’eau ruisselle et ne pénètre pas. Cette croûte est formée par les gouttes de pluie et les agrégats à la surface du sol. Les plantes manquent alors d’eau. Le paillage évite le phénomène de sècheresse de la terre en conservant de l’humidité.

Favorise le recyclage de déchets.
En réalisant un paillage naturel, vos déchets verts (feuilles mortes, tonte…) prennent place au pied de vos végétaux. Cela va fertilise le sol et offre un lieu de vie aux insectes bénéfiques au potager.

Une protection durable et pérenne.
Le paillage synthétique a une durée de vie allant jusqu’à 10 ans. Résistant aux intempéries, aux rayons UV, il résiste aux piétinements (selon le grammage). Le paillage minérale aura une durée de vie de plus de 10 ans. Les paillages dégradables, comme les écorces de pin, auront une durée de vie plus courte (entre 6 mois et 5/6 ans).

Une solution facile à mettre en place.
Le paillis naturel comme le paillage synthétique sont simples et rapides à mettre en place.

Le paillage synthétique est livré en rouleaux, il faut le dérouler sur l’emplacement prévu et le fixer avec des agrafes métalliques.

Le paillage naturel et le paillage minéral nécessitent simplement de disperser du paillis sur le sol. Pour éviter la pousse des mauvaises herbes, mettez une couche suffisante. Certains professionnels posent également un film géotextile sous le paillage minéral.

Quelle épaisseur pour pailler son potager ?

Le paillage doit respecter une certaine épaisseur pour ne pas être contre-productif. Cette épaisseur dépend du type de paillage choisi.

L’épaisseur pour un paillage synthétique.
Les microns de la toile de paillage doit être de 20 à 50g/m² maximum pour un usage au potager. Cette épaisseur suffit pour limiter la pousse des mauvaises herbes tout en restant perméable à l’eau et à l’air.
Si vous recherchez un paillage synthétique à mettre sous votre serre, le grammage devra être de 130 g/m².Ce grammage est plus robuste face aux déchirements et résiste aux piétinements, ce qui rend son usage idéal.

Les toiles dont le grammage est plus important sont adaptées à l’aménagement extérieur où le piétinement est plus conséquent.

  
L’épaisseur pour un paillage organique.
L’épaisseur conseillée pour un paillage organique est de 7 cm environ. Mais cette couche doit être adaptée à la matière.

La tonte de gazon, riche en azote, doit être étalée en petite quantité. Elle est préconisée sur les cultures courtes (radis, salades). La paille constitue une très bonne barrière contre le froid, mais son épaisseur n’aide pas les semis à se développer. Il est donc conseillé de l’étaler sur des cultures déjà développées.

La mise en place de copeaux de bois pour prévenir les mauvaises herbes doit être de 5 à 10 cm d’épaisseur. Si le but est uniquement décoratif, le paillage en ardoise d’une couche de 3 à 5 cm suffira.

Quelle couleur choisir pour son paillage au potager ?

Le choix de la couleur de votre paillis n’a pas d’influence sur ses propriétés techniques et sa qualité.

Il joue sur l’aspect esthétique et potentiellement sur le rendement de vos cultures :

– le vert et le marron se fondent dans votre végétation pour plus de discrétion.
– le rouge a le pouvoir de réfléchir les ondes rouges du spectre de la lumière. Il influe sur la douceur et l’aspect sucré des fruits. Il améliore le rendement de 12 à 20 %. Le paillage rouge est principalement utilisé pour les cultures de tomates ou les fraisiers.
– le blanc va apporter plus de luminosité et une meilleure croissance. Cette couleur de paillage peut être appliquée à tous les types de cultures, qu’elles soient potagères ou florales.

Quand installer un paillage au potager ?

Le paillage naturel ou synthétique peut être installé tout au long de l’année. Il reste néanmoins préférable de le placer en fin de saison hivernale quand il y a très peu de cultures au potager. Pour le paillage minérale, il peut être mis en automne dans le jardin. Cela permettra de protéger vos plantes du froid et d’assurer la fertilité du sol au printemps.

En été, étalez la tonte de pelouse broyée sur le sol humide et ratissez-le en période de sécheresse prolongée pour laisser la pluie imprégner le sol.
En automne, ameublissez le sol et étalez le compost. Il fertilisera la terre jusqu’au printemps.

Comment mettre en place un paillage ?

L’installation du paillage se fait avant la plantation des végétaux. Très simple et rapide à mettre en place, il vous faudra préparer la terre en amont :
– désherber parfaitement la terre en enlevant les racines des adventices,
– enlever les cailloux qui pourraient venir percer la toile de paillage,
– ameublir le sol à l’aide d’une griffe,
– ajouter du compost pour nourrir le sol,
– niveler le terrain pour éviter toute butte sous votre paillage.

La pose d’un paillage synthétique.
– Tendez bien la toile sur la surface à couvrir pour éviter que le vent ne s’engouffre dessous.
– Laissez un débord de 15 à 20 cm sur chaque côté et enterrez-les.
– Fixez la toile avec des agrafes métalliques ou des ancres crantées en les positionnant verticalement pour limiter la prise de vent. Elles devront être posées tous les 15 à 30 cm.
– Utilisez une cloche perforatrice pour faire les trous.
– Rabattez les bords et retirez la terre en excédent avant de placer votre plante en pleine terre. Puis repositionnez les bords et tassez la terre avant d’arroser.

La pose d’un paillage naturel.
– Épandez le paillage sur une couche de 5 à 7 cm.
– Soyez vigilant à ne pas recouvrir le collet (espace entre la tige et les racines).
– Arrosez avant et après la pose du paillis.
Le paillage naturel se décompose, il faudra donc en rajouter régulièrement.

La pose du paillage organique ne doit pas se faire lorsque la terre est encore gelée ou en cas de temps venteux.
Il vous est possible de superposer deux paillages pour ajouter une touche décorative. Vous pouvez donc mettre un paillage synthétique et le recouvrir d’un paillage naturel pour améliorer le rendu esthétique.

La pose du paillage minéral.
– Commencez par désherber et arrosez la surface
– Disposez le paillage en une couche épaisse (6/8 cm) sur des plants bien développés, pour les jeunes plants, disposez 2/3 cm.
– Ne recouvrez pas le collet de la plante.
– Arrosez le paillis.

Comment arroser avec du paillage ?

L’arrosage en dessous du paillage reste le plus efficace. Pour cela, plusieurs solutions sont possibles :
le tuyau microperforé : ce tuyau peut être enfoui sous votre paillis pour venir hydrater par goutte à goutte vos végétaux.
les jarres d’irrigations : ce mode d’arrosage, fonctionnant par aspérité, s’enterre au niveau de vos végétaux. Seul le couvercle ressort pour faciliter le remplissage du réservoir.
les kits d’arrosage par goutte-à-goutte : à disposer au pied de vos plantes, ce système de goutte-à-goutte alimente lentement et régulièrement vos végétaux.

L’ensemble de ces solutions va limiter la déperdition d’eau et réduire votre consommation d’eau. Les autres solutions habituelles pour arroser votre jardin sont : arrosoir, tuyau d’arrosage…

Découvrez toutes nos solutions d’arrosage

Quand retirer le paillis au potager ?

La période la plus propice pour enlever le paillis au potager est au printemps, vous laissant la place pour semer et planter. Vous enlèverez le paillage au niveau des cultures saisonnières, en même temps que vous retirez les tiges fanées (pieds de tomates, carottes, haricots vert…).

Pour certaines cultures, vous pouvez laisser le paillage en place. C’est le cas pour les fraisiers ou vos parterres de fleurs.  

Le paillage peut être saisonnier en fonction des plantations et sera retiré une fois les cultures effectuées. Les paillis plus résistants pourront rester en place plusieurs années. Vous le retirerez quand la bâche commencera à se déchirer.

Que faire en mars au jardin ?

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Au mois de mars, le jardin commence à reprendre vie. L’arrivée des beaux jours ranime l’envie de retourner au jardin, de lancer de nouvelles plantations, de tailler arbres et arbustes, d’aménager sa terrasse… Pour autant, même si l’hiver s’éloigne, soyez vigilant avec les gelées tardives. Découvrez les tâches que vous pouvez réaliser dans votre jardin au mois de mars.

Que faire dans un potager au mois de mars ?

Récoltez les légumes plantés en hiver

En mars, vous allez pouvoir récolter les légumes plantés en hiver. C’est le cas des brocolis, choux de Bruxelles, endives, poireaux d’hiver ou encore roquette.

Semez de nouvelles cultures

Le printemps approche et il est temps de réfléchir aux légumes que vous souhaitez planter en pleine terre, dans un carré potager ou sous serre.

Vous pourrez commencer à semer :
sous tunnel, semez vos plantes aromatiques comme le basilic, le thym ou encore le persil. Vous pouvez également semer quelques légumes comme les céleris raves, le chou-fleur ou le melon.
en pleine terre, plantez vos pommes de terre, l’oignon, l’ail et l’échalote.
– dans une mini serre de culture chauffée, semez vos tomates et aubergines.

Vous pouvez également préparer les semis : betteraves rouges, radis, épinards, navets ou encore la laitue.

Les semis de poireaux peuvent être réalisés dès mars pour les repiquer fin juin et les récolter en automne-hiver.

Enrichissez la terre

Le mois de mars est aussi le bon mois pour enrichir la terre en enfouissant superficiellement les engrais verts.
Vous pouvez épandre votre compost, issu de votre lombricomposteur, à l’endroit où vous comptez planter vos pommes de terre pour commencer à nourrir la terre.

Aérez les plantes fragiles

Sortez les plantes fragiles quand il fait beau comme l’estragon. Pensez à ouvrir vos mini-serres l’après-midi pour les aérer et permettre à vos végétaux s’endurcir.

Découvrez toutes nos mini serres de jardin

Comment entretenir vos arbres et arbustes au mois de mars ?

Plantez vos arbustes à racines nues
Il ne vous reste qu’un mois pour planter vos arbustes en pleine terre. Autrement, vous devrez les planter dans une grande jardinière.
Vous pourrez aussi planter vos arbres fruitiers à racines nues et les boutures de petits fruitiers (framboisiers, groseilliers…).

Taillez vos rosiers

Si vous avez des rosiers en pleine terre, vous pouvez les tailler et leur apporter un peu de compost à proximité des racines.

Taillez vos arbustes

Le mois de mars est idéal pour la taille des hortensias et les hydrangées. Vous pouvez couper les vieilles branches qui sont au ras du sol et enlevez les fleurs fanées. De manière générale, tous les arbustes qui ne fleurissent pas au printemps peuvent être taillés au mois de mars.

Le mois de mars est propice à la taille de la vigne et des arbres fruitiers. Il vous faudra planter vos arbustes à fruits rouges comme les framboisiers, groseilliers et cassissiers.

Certains arbustes peuvent être taillés jusqu’au 15 mars. Les associations de protection pour l’environnement préconisent de ne pas tailler après le 15 mars jusque fin juillet pour la protection des oiseaux.

Retrouvez tous nos outils de jardin pour couper et tailler

Mettez en terre vos bambous

Le mois de mars est le mois le plus approprié pour mettre en pleine terre vos bambous. Disposez une barrière anti-racinaire tout autour pour éviter aux bambous traçants d’envahir votre jardin.

Aidez vos arbres et arbustes à se développer

Vos plantes vont avoir besoin d’un coup de pouce pour reprendre leur croissance. Vous pouvez alors les aider en :
– apportant de l’engrais
– posant un treillage pour les plantes grimpantes
Pensez à protéger vos arbustes fragiles des dernières gelées en disposant un voile d’hivernage. C’est le cas de vos arbres fruitiers, de vos jeunes pousses de fraisiers ou encore les rhododendrons et camélias précoces.

Comment s’occuper de son jardin d’ornement au mois de mars ?

Ajoutez de la couleur à votre jardin

Le mois de mars est la saison qui égaye votre jardin. Primevères, mimosa, forsythia viendront fleurir vos massifs pour annoncer l’arrivée du printemps. Cette floraison sera le signe pour :
– retirer les voiles d’hivernage
– enrichir les pieds de vos iris et pivoines avec du compost
– semer les bulbes à floraison estivale et automnale

Bêchez vos parterres de fleurs

La préparation de la terre est indispensable pour aérer le sol, améliorer l’infiltration de l’eau de pluie et enlever la mauvaise herbe.

Nettoyez vos massifs

Divisez vos vivaces pour éviter d’épuiser le sol.
Profitez du beau temps pour nettoyer vos parterres de fleurs : enlever les tiges mortes, retirer les plantes qui ont subi le froid… Ce nettoyage permet de planter de nouvelles plantes vivaces ou des fleurs comme les capucines ou les œillets d’Inde.

Préparez votre pelouse

Pour profiter d’une belle pelouse cet été, mars est un bon mois pour prendre soin de sa pelouse.  Scarifiez l’herbe pour éliminer la mousse, apportez de l’amendement et tondez si l’herbe commence à se coucher… C’est également la période pour semer le gazon.

Tout savoir sur la ganivelle avant de l’installer dans votre extérieur

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La ganivelle rappelle le charme des bords de plage. Cette clôture est une solution idéale pour délimiter une allée, un potager ou même votre jardin.  Alors que certains préfèrent les clôtures plus « classiques » comme la clôture en grillage rigide, la ganivelle en bois offre de nombreux avantages que nous vous dévoilons au travers de cet article.

Qu’est-ce que la ganivelle ?

La ganivelle fait partie du paysage côtier, en bord de plages. Cette clôture en bois est utilisée pour retenir les dunes et éviter le piétinement de la végétation. Remplaçant de manière plus élégante les clôtures en plastique ou en béton, elles sont très appréciées pour leur côté naturel.

La clôture ganivelle se compose de lattes de bois verticales. Fabriquées généralement en bois de châtaigner et plus rarement en bois de noisetier, les lattes sont reliées entre elles par du fil de fer en acier galvanisé. Ces lattes, appelées aussi « échalas », sont distantes les unes des autres, on parle d’espacement.

La ganivelle, appelée aussi « clôture girondine », se fait désormais une place dans l’aménagement extérieur. Le bois apporte une touche rustique à votre jardin tout en se fondant dans le paysage. Vous pouvez l’utiliser pour créer une ambiance champêtre et chaleureuse.

 

Comment est fabriquée la clôture ganivelle ?

La ganivelle, que nous proposons sur Amenager Ma Maison, est fabriquée en France, dans la région drômoise, et se compose de deux éléments :
– du bois de châtaignier issu de forêts gérées durablement (certification PEFC) du massif du Chambaran,
– du fil de fer en acier galvanisé.

Le bois est scié en plusieurs lattes de différentes hauteurs. Une taille est réalisée sur un bout de la latte pour créer une pointe.
Les échalas sont ensuite reliés entre elles grâce au fil de fer torsadé pour assurer le maintien. L’espacement entre chaque latte varie entre 3 et 9 cm.

 

Quels sont les usages de la ganivelle dans votre jardin ?

La ganivelle peut être utilisée :
– pour clôturer le jardin,
– pour délimiter un espace pour vos animaux comme un poulailler ou votre potager,
– pour protéger votre intimité en tant qu’occultation partielle,
– pour créer une palissade naturelle en disposant clématites, vignes vierges ou jasmins au pied,
– pour masquer un espace disgracieux de votre jardin (composteur, poubelles…),
– pour sécuriser les abords de votre piscine,

Bien plus qu’un accessoire décoratif, la ganivelle met en valeur votre allée de jardin pour lui donner un air de vacances. Elle structure votre jardin et protège vos parterres de fleurs….

 

Quels sont les avantages de la clôture en ganivelle ?

Choisir de la ganivelle comme clôture a de nombreux avantages.

Une installation simplifiée.
Avec quelques outils de jardinage pour fixer les piquets, vous pourrez installer votre ganivelle.

Une clôture qui s’intègre dans tous les styles.
Quel que soit le style de votre extérieur, la clôture girondine saura s’intégrer à merveille. Son côté rustique est idéal pour une décoration classique. Elle trouvera également sa place dans une déco plus moderne en créant une toiture pour votre pergola.

Un geste écologique.
Le bois utilisé pour la fabrication de la ganivelle est géré durablement. Recyclable, vous pourrez utiliser les lattes pour un autre usage, comme tuteur par exemple, si vous ne souhaitez plus de votre clôture en bois.

Une barrière contre le vent.
Ces barrières en bois réduisent considérablement la vitesse du vent.

Une facilité d’adaptation.
Les ganivelles vont s’adapter à la configuration de votre terrain. En ligne droite, avec des angles ou des arrondies, il vous sera possible de créer des formes et des reliefs en toute facilité.

Comment choisir la ganivelle ?

Le choix de votre ganivelle dépend de l’usage que vous souhaitez en faire. Vous devez prendre en compte la hauteur et l’espacement des lattes dans votre choix.  

Choisir la hauteur de sa ganivelle.
80 cm ? 1 m ? 1,5 m ? La hauteur de la ganivelle se choisit en fonction de son emplacement et de votre projet.

Si la clôture vous sert à délimiter une zone dans votre jardin, faites une simulation avec un cordeau pour voir le résultat. En jouant sur la hauteur du cordeau, vous déterminerez la hauteur qui vous semble la plus adaptée.

Pour créer une clôture champêtre, une ganivelle de 1,5 m est conseillée. Pour délimiter votre potager, optez pour une hauteur de 80 cm.
Si vous souhaitez utiliser la clôture ganivelle comme une barrière autour de votre piscine, la taille devra être de 1,2 minimum.

Choisir l’espacement des échalas de la ganivelle.
L’écartement entre les lattes dépend de l’utilité de votre ganivelle. Si vous cherchez à cacher un endroit peu esthétique, à clôturer votre espace extérieur ou entourer un poulailler, il est plus judicieux de choisir un faible écartement (espacement de 4/5 cm).
Pour encadrer votre potager, pour créer une palissade naturelle ou pour délimiter une allée de jardin, préférez un espacement de 6 à 7 cm.

Voir toutes nos ganivelles

Pourquoi privilégier une clôture en châtaigner ?

Réputées comme étant de haute qualité, les ganivelles en châtaigner fabriquées en France sont idéales pour une utilisation extérieure :
– imputrescible, le bois ne demande aucun traitement.
– robuste et résistant, il saura faire face aux aléas climatiques pendant de longues années.
– durable, le châtaigner a une longévité de plus de 20 ans.

 

Quels piquets pour la pose de la ganivelle ?

Les piquets en bois vous permettent de poser solidement votre ganivelle. Il existe 2 types de poteaux en bois de châtaignier :

– les poteaux sciés,
– les poteaux ronds.

La différence entre les deux poteaux est esthétique. Alors que le poteau rond est issu d’un jeune arbre non travaillé où seule l’écorce est enlevée, le poteau scié provient d’un tronc qui a été divisé en plusieurs piquets, générant des irrégularités.

Une pointe est réalisée sur les poteaux pour faciliter sa mise en terre.

Le choix du piquet va dépendre de la taille de votre ganivelle. Les poteaux doivent être de 50 cm plus grands que la hauteur de votre clôture.

 

Comment installer votre clôture en ganivelle ?

L’installation de votre ganivelle dans le jardin est simple et peu coûteuse. Installez votre clôture en bois avec des piquets en bois et des crampillons ou des vis.

Installer les poteaux en bois
La première étape consiste à planter vos piquets en bois :
– commencez par les piquets d’extrémité
– creusez un trou d’un diamètre inférieur de 2 cm à celui du poteau. Vous pouvez utiliser une bêche ou une tarière manuelle.
– enterrez le poteau sur une hauteur de 50 cm ce qui correspond à la totalité de la pointe + 20 cm. Utilisez un pilon à poteau ou une masse à clôture pour bien enfoncer le poteau sans abîmer la tête.
– tendez un cordeau pour assurer le bon alignement et plantez vos poteaux intermédiaires tous les 1,5 à 2 m.
– plantez des jambes de force sur les poteaux extérieurs.

Installer la ganivelle.
– Commencez par dérouler la ganivelle au pied des poteaux en vous assurant que les pointes sont orientées vers le haut pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie.
– Relevez ensuite la ganivelle et surélevez-la de 2 à 3 cm en la fixant sur vos poteaux.

La fixation peut se faire de 3 manières différentes :
– en visant votre latte sur le poteau avec des vis au niveau de chaque fil de fer.
– en disposant des crampillons au niveau de chaque torsade de fil de fer.
– en installant des fils de fer entre chaque piquet avec tendeurs et des crampillons.

Il est important de bien tendre la ganivelle entre chaque poteau.

Retrouvez tous nos conseils pour installer une clôture en ganivelle sur notre blog.

Peut-on peindre la ganivelle ?

Il est possible de conserver l’aspect naturel du bois tout comme il vous est possible de peindre votre ganivelle. La peinture apportera une touche colorée.

Choisissez une peinture adaptée au bois extérieur pour assurer la stabilité de la couleur et limiter son impact sur l’environnement. Privilégiez une peinture microporeuse pour le bois.

 

Comment entretenir une clôture en ganivelle ?

La clôture en ganivelle n’a besoin d’aucun entretien particulier. Le bois de châtaignier est très résistant aux aléas climatiques et aux agressions extérieurs. Au fil du temps, le bois de châtaignier va griser.

Important : le châtaigner est riche en tanin, vous pourrez constater des tâches similaires à de la rouille au niveau du fil de fer. Ces taches disparaîtront avec la pluie.

 

Quelle est la durée de vie d’une ganivelle ?

Avec une pose correctement réalisée, la ganivelle a une durée de vie de plus de 20 ans, pouvant aller jusqu’à 50 ans.

Comment installer une clôture en ganivelle ?

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Avoir une clôture en ganivelle dans son jardin est synonyme d’authenticité. Fabriquée en France, dans le respect de l’environnement, la ganivelle en bois de châtaigner doit se poser selon une méthode précise. Cela vous permettra de bénéficier d’une clôture durable et solide.

Quelle ganivelle choisir ?

Le choix de votre ganivelle va se faire sur deux critères : selon l’espacement des lattes composant votre ganivelle ou selon votre projet d’aménagement du jardin.

En fonction de l’espacement des échalas
Les échalas, appelés aussi lattes, composent la ganivelle. Un fil de fer torsadé en acier galvanisé les relie les unes aux autres selon un espacement bien défini. Les ganivelles les plus courantes sont :  les ganivelles avec espacement de 4/5 cm et les ganivelles avec espacement de 6/7 cm.

Choisir votre ganivelle en fonction de l’espacement des lattes va dépendre de l’occultation que vous souhaitez apporter à votre jardin ? Si vous recherchez à clôturer et masquer le vis-à-vis alors, choisissez une ganivelle avec des lattes espacées de 4 à 5 cm. Si au contraire, vous souhaitez conserver un regard sur le paysage, optez pour des lattes avec un espacement de 6 à 7 cm.

En fonction de votre projet
Même si les utilisations de la ganivelle dans votre aménagement extérieur sont nombreuses, il est nécessaire d’adapter la hauteur de votre ganivelle en fonction de votre projet.

Par exemple, si vous cherchez à clôturer votre jardin et donc à limiter les regards indiscrets, choisissez une ganivelle d’une hauteur de 2 m avec un espacement d’échalas entre 4 et 5 cm.
Si vous souhaitez créer une clôture protectrice autour de votre plage de piscine, optez pour une ganivelle d’une hauteur de 120 cm avec un plus large espacement. Ainsi, vous gardez une vision sur votre piscine tout en l’occultant suffisamment. En effet, la norme piscine impose une clôture de 1,1 m minimum « Avec la norme NF P90-306 en vigueur, la clôture de piscine doit mesurer au minimum 1,10 m de haut en partant de la lisse basse ou 1,22 m de haut par rapport au sol fini. ».
Une ganivelle de 80 cm servira pour délimiter le potager ou un parterre de fleurs.

De manière générale, les ganivelles d’une grande hauteur se positionneront aux extérieurs de votre jardin, quand les plus petites viendront structurer et délimiter différents espaces.

 

Choix des poteaux en bois

Les différents poteaux en châtaignier

Pour assurer la bonne pose de votre ganivelle dans votre jardin, il est recommandé de les fixer sur des piquets de clôture en bois de châtaignier. Cette essence de bois est la plus adaptée pour soutenir votre ganivelle grâce à sa résistance et sa longévité. 2 types de piquets en bois sont possibles : les piquets ronds ou les piquets fendus.

Les poteaux ronds
Les poteaux ronds sont issus d’un jeune arbre sur lequel la scierie va uniquement à enlever l’écorce et va créer une pointe de 25 cm.

En été, sous l’effet de la chaleur, les poteaux ronds peuvent se fendre à cœur. Cela n’altère en rien à la résistance du bois.

Les poteaux sciés

Les poteaux sciés, appelés aussi poteaux fendus, nécessitent un usinage différent. En effet, ils proviennent d’un arbre plus gros qui est divisé en plusieurs piquets. Ce travail apporte une irrégularité sur les poteaux, accentuant le côté rustique.
Comme pour les poteaux ronds, une pointe de 25 cm est créée pour faciliter la mise en terre.

Comment choisir le poteau pour votre ganivelle ?

Quel que soit le piquet de clôture que vous choisirez, entre le poteau rond ou le poteau fendu, il faut obligatoirement que votre piquet de clôture soit d’une hauteur supérieure à 50 cm de celle de votre ganivelle.

Cela va assurer la bonne tenue dans le temps de votre clôture bois et garantir sa solidité face aux aléas climatiques et notamment le vent.

Ainsi, pour nos ganivelles d’une hauteur de 0,8 m et 1 m, privilégiez des poteaux de 1,5 m. Pour celles de 1,2 de haut, optez pour des piquets de 1,75 m. Quant à vos ganivelles de 1,5 m, elles devront être fixées sur des poteaux de 2 m.

Le choix du poteau rond ou scié est uniquement un choix esthétique. Les deux possèdent les mêmes propriétés techniques. Après la pose, il est possible de tronçonner le haut des poteaux pour garantir une hauteur homogène de votre installation.

Voir notre gamme de ganivelle et piquets en bois

Comment installer une ganivelle en bois ?

Une fois que vous avez choisi la clôture bois et les piquets, il est temps maintenant de les poser dans votre jardin. Cette installation doit être faite dans les règles de l’art, sous peine que votre clôture s’affaisse avec le temps.
Il vous faudra alors bien respecter les étapes de pose de la ganivelle.

Étape 1. La pose des piquets en bois

– Plantez les piquets à chaque extrémité de votre clôture.

Le diamètre du trou doit être inférieur de 2 cm à celui de votre poteau. Pour assurer le bon enfoncement de votre piquet, vous pouvez utiliser un pilon pour ne pas endommager la tête. Vous pouvez également un martyr en bois et une masse.

– Tendez une corde entre les deux poteaux qui vous servira de guide.

– Disposez vos piquets intermédiaires. Ils doivent être espacés de 1,5 à 2 mètres les uns des autres.

– Placez des jambes de force sur les 2 poteaux extérieurs.

Étape 2. La pose de la ganivelle

– Déroulez votre ganivelle sur le sol à l’emplacement prévu.

Les pointes des échalas doivent être orientées vers le haut pour faciliter l’écoulement des eaux de pluie sur votre clôture en châtaignier.

– Relever la ganivelle contre les piquets de clôture en bois.

Il faudra surélever la ganivelle de 2 à 3 cm du sol. Cela augmentera la durée de vie de votre palissade.

– Fixez le premier échalas contre le piquet.

Pour cette étape, plusieurs méthodes sont possibles :
1re méthode : disposez une vis au niveau de chaque fil présent sur votre ganivelle.
2e méthode : fixez chaque échalas avec des crampillons posés à cheval sur la torsade de fil de fer.
3e méthode : fixez votre ganivelle avec des fils de fer. Pour cela, il vous faudra au préalable installer des fils de fer entre chaque piquet à l’aide de tendeurs sur les piquets extérieurs et des crampillons sur les poteaux intermédiaires. Le nombre de fils de fer doit être égal aux torsades présentes sur la ganivelle. Vous pourrez alors fixer les lattes en bois aux fils de fer avec des agrafes ou du fil.

– Continuez la fixation de vos lattes en appliquant la même méthode.

Il est important de bien tendre votre ganivelle à chaque poteau. Vous pouvez le faire à l’aide d’un pied de biche ou d’une bêche de jardin.

Si les longueurs de 5 ou 10 m que nous proposons sur notre site ne sont pas suffisantes pour votre aménagement extérieur, il vous est possible d’associer plusieurs rouleaux en effectuant une jonction.

Celle-ci peut se faire de deux manières différentes :
– en faisant en sorte que la jonction ait lieu au niveau d’un piquet
– en enlevant la torsade du dernier échalas du rouleau précédent pour venir retorsader le premier échalas du rouleau suivant.

Pourquoi et comment installer un récupérateur d’eau de pluie ?

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Avec la raréfaction de l’eau et les sécheresses qui se multiplient, installer un récupérateur d’eau de pluie reste la meilleure solution pour votre jardin. Facile et rapide à placer dans votre extérieur, vous bénéficierez d’une réserve d’eau naturelle et saine. Quels avantages à installer un récupérateur d’eau ? Comment le mettre en place et comment l’entretenir ?

Pourquoi installer un récupérateur d’eau dans votre jardin ?

L’eau est un élément précieux qui se raréfie alors que la consommation ne cesse d’augmenter. Il s’avère donc primordial de la préserver et donc d’installer un récupérateur d’eau de pluie chez vous. Cette réserve d’eau va alors avoir plusieurs avantages.  

Installer un récupérateur : un geste pour l’environnement

Installer un récupérateur d’eau vous permettra de faire un geste pour la planète. Ce réservoir limite le gaspillage de l’eau. En effet, le récupérateur va collecter l’eau tombée dans vos gouttières pour la stocker. Vous pourrez ainsi l’utiliser pour arroser votre jardin ou même laver votre voiture.

Réaliser des économies d’argent avec un réservoir à eau pluviale

Le prix de l’’eau potable ne cesse d’augmenter en même temps que nos besoins. Entre l’eau nécessaire pour vos plantes, pour nettoyer nos extérieurs ou même l’usage que nous pouvons en faire dans la maison, nous ne cessons d’en utiliser.
Installer un récupérateur d’eau va permettre d’utiliser l’eau de pluie, totalement gratuite, pour les usages extérieurs (arrosage du potager, nettoyage des sols…). Vos factures de consommation d’eau vont ainsi réduire : un investissement vite amorti.

Un système simple et rapide à mettre en place

Ne demandant aucune intervention d’un professionnel ni aucun travail, la pose d’un récupérateur d’eau extérieur s’installera facilement dans votre espace extérieur. Que vous le choisissiez avec un pied ou sans, cet élément de récupération d’eau viendra se positionner à proximité d’une gouttière, sur un sol plat et solide.

Si vous choisissez une cuve à enterrer, sa mise en place demandera, au contraire, quelques travaux d’aménagement extérieur.

Arroser sainement vos plantes

L’eau pluviale sera particulièrement appréciée par vos plantes intérieures et extérieures. En effet, cette eau est garantie sans produit chimique, naturellement douce et sans calcaire.

Les eaux pluviales ont une faible minéralisation et un pH légèrement acide. Au plus grand plaisir de vos plantes qui en seront plus belles. Attention cependant, si vous habitez en zone côtière, le sel marin se trouvant dans l’eau de pluie ne sera pas toujours au goût de vos végétaux.

Avoir une réserve d’eau à disposition en cas de pénurie

Avec l’augmentation des sécheresses et des canicules, il semble important de stocker l’eau de pluie pour l’utiliser en été quand vos plantes en ont le plus besoin. Les averses étant de moins en moins nombreuses, nos végétaux subissent un stress hydraulique, jouant sur leur développement.

Grâce au récupérateur d’eau, vous disposerez d’une réserve, d’un volume plus ou moins important, pour arroser vos plantes, votre potager et vos arbustes en période estivale.

Economiser l’énergie nécessaire au cycle de l’eau

On estime que 2 à 3% de l’énergie mondiale est utilisée pour l’alimentation et l’épuration des eaux notamment pour la rendre potable. En limitant la consommation d’eau potable et en utilisant l’eau de pluie, vous limiterez l’utilisation énergétique à la transformation de l’eau de pluie en eau propre à la consommation.

Conserver les réserves d’eau souterraines

Considéré comme la plus grande ressource en eau potable de qualité, les nappes phréatiques souffre de la consommation excessive de l’homme. Ces réserves d’eau sous la surface de la terre regroupent environ 95% de l’eau douce. 20 à 40% de l’eau que nous consommons provient de ces nappes.
Pour éviter qu’elles ne s’assèchent définitivement, l’installation d’un réservoir d’eau dans votre jardin reste la meilleure solution pour éviter de consommer l’eau potable.

Limiter le ruissellement des eaux pluviales

En disposant un récupérateur d’eau dans votre jardin, vous contribuerez à lutter contre les inondations. Comment ? La pluie qui tombe en conséquence va d’abord s’infiltrer dans votre cuve de récupération en jouant le rôle de rétendeur d’eau. Celle-ci va par la suite d’écouler plus lentement au niveau du sol.

Pourquoi récupérer l’eau de pluie dans votre jardin ?

45% de l’eau consommée n’a pas besoin d’être potable. En utilisant l’eau de pluie, plus douce, nous pourrons ainsi réduire notre consommation de cette ressource naturelle. Et également faire des économies ! Pour une surface de 200 m² de jardin, un jardinier qui utilise uniquement de l’eau de pluie pourra réaliser une économie de 200€/ an. 

En disposant un récupérateur dans votre jardin, vous pourrez alors stocker entre 80 et 90% des écoulements d’eau sur votre toit.

Quelles utilisations pour l’eau pluviale ?

L’utilisation de l’eau pluviale est multiple que ce soit dans votre extérieur ou en intérieur de votre maison. Vous pourrez donc vous en servir pour :
– arroser le jardin,
– laver vos véhicules,
– nettoyer le trottoir, sa terrasse,
– remplir votre piscine,
– alimenter vos WC et votre machine à laver.
Attention cependant, l’usage en intérieur de l’eau pluviale est réglementé, vous pouvez retrouver tous ces détails sur notre article de blog.

 

Récupérer l’eau chez soi : que dit la loi ?

Pour vous aider à mesurer la quantité d’eau nécessaire pour chaque utilisation, sachez qu’il faut compter environ :
– 200 L pour laver votre voiture
– 10L/m² par jour pour arroser le jardin
– 50 L pour faire fonctionner la machine à laver
– 9 L pour vos WC

Vous pouvez ainsi calculer le volume d’eau qui serait idéal pour votre usage et ainsi bien choisir votre récupérateur d’eau.

Comment choisir un récupérateur d’eau ?

Un récupérateur d’eau de pluie permet de stocker les eaux pluviales qui s’écoulent sur la toiture de votre maison ou d’un bâtiment annexe comme votre garage ou votre abri de jardin. Le récupérateur va venir se connecter à votre descente de gouttière et ainsi collecter un volume d’eau plus ou moins important. Il est donc important de bien choisir votre récupérateur en fonction de sa contenance, mais aussi des matériaux ou de son emplacement.

Un récupérateur d’eau enterré ou aérien

Sur le marché, il existe deux types de récupérateurs : les collecteurs extérieurs et les cuves enterrées. Alors que la première va se poser sur un emplacement plat et dispose d’une contenance moins importante, la seconde est tout autre. Elle s’adapte plus pour un usage intérieur et demande un raccordement spécifique à votre système d’eau. De plus, elle nécessite des travaux d’aménagement extérieurs.

Si vous souhaitez récupérer l’eau de pluie uniquement pour l’arrosage de votre potager, pour le lavage de votre voiture ou pour enlever les impuretés sur votre sol extérieur, le récupérateur extérieur sera suffisant.

L’emplacement

L’emplacement de votre cuve extérieure va dépendre de l’usage que vous souhaitez faire de l’eau récupérée, mais aussi de la superficie de votre jardin. Une cuve enterrée nécessitera un emplacement plus important, sur un espace extérieur plus imposant. Alors qu’une cuve hors sol peut facilement se positionner sur un petit espace extérieur, que ce soit une terrasse, un balcon ou à proximité de votre abri de jardin.

L’emplacement va être conditionné par le positionnement de vos gouttières. Souvent situé sur les côtés de vos façades, le récupérateur prendra alors sa place à ce niveau pour faciliter le raccordement.

Cependant, les contraintes d’installation vont être différentes en fonction de la contenance de votre réservoir.

L’emplacement de votre récolteur d’eau doit également se faire sur une surface plane et dure. Si nécessaire, il vous est possible d’arranger la zone pour qu’elle puisse répondre à ses deux exigences en disposant des dalles de terrasse en bois ou même des dalles à engazonner.

Voir toutes nos solutions pour aménager votre sol extérieur

Évitez également d’installer votre récupérateur sous les arbres. Cela aurait tendance à apporter beaucoup de feuilles mortes dans la cuve.

Le volume nécessaire

La quantité d’eau de pluie nécessaire va dépendre de la surface de votre jardin, du nombre de plantes à arroser, de son utilisation en intérieur ou de vos besoins en nettoyage… Tous ces éléments vous aideront à calculer la capacité de votre récupérateur d’eau.

Selon votre région, il est possible de récupérer 600L d’eau, par an, en moyenne par m² de toiture. Vous pouvez alors calculer facilement le volume d’eau que vous récolterez en multipliant la surface au sol de votre maison par la pluviosité (en mètre) et retirez 10% pour les pertes dues à l’évaporation.

Exemple :
Pour une maison de 100 m², située dans une région où il pleut environ 0.75m à l’année, vous récupérerez 67,5 m3 par an. ((100 x 0.75) -10%)

Vous pouvez également calculer le volume nécessaire du récupérateur d’eau en fonction de vos besoins :
– pour un jardin ou un potager de 50 m² : 150 à 500L
– pour un jardin ou un potager de 100 m² : 500 à 1500L
– pour arroser votre jardin et laver votre voiture : 1500 à 3000L
– pour arroser le jardin et un usage intérieur : 6000 à 9000L

 

Quel type de récupérateur choisir pour récupérer l’eau de pluie ?

Sur le marché, il existe deux types de récupérateurs : la cuve extérieure et la cuve enterrée. Avec des contenances totalement différentes, ces deux types de récupérateurs se différencient par leur mise en place dans votre jardin, mais aussi par leur utilité.

Le récupérateur hors sol

Cette cuve extérieure, disponible sur pieds ou non, est uniquement utilisée pour l’arrosage et l’entretien des extérieurs. Fabriqué en polyéthylène, elle s’installe aisément à proximité des gouttières de votre habitation ou des bâtiments annexes. Vous trouverez sur le marché, des récupérateurs d’une contenance de 200 à 2000 L.

Ne nécessitant aucune modification, le récupérateur extérieur se révèle facile à manipuler (à vide) et à entretenir. Il faudra néanmoins la vider en hiver pour ne pas endommager sa structure.

Le récupérateur enterré

Avec un volume d’eau supérieur à 3000 L, la cuve enterrée se place dans votre jardin. Nécessitant un apport électrique pour alimenter la pompe et ainsi redistribuer l’eau de pluie, cette cuve pourra alors vous servir pour un usage intérieur comme extérieur.

Même s’il est avantageux pour sa grande capacité de stockage et la possibilité d’utiliser l’eau pluviale pour votre maison, ce type de récupérateur demande d’importants travaux auquel se rajoute un prix conséquent.

Comment installer un récupérateur d’eau hors-sol dans votre jardin ?

La pose et l’installation d’un récupérateur d’eau se font aussi facilement que simplement. Vous pouvez tout simplement orienter votre gouttière vers le tonneau, grande bassine ou cuve. Cependant, cette méthode va engendrer une accumulation de déchets dans votre eau de pluie. C’est pourquoi il est préférable de procéder de la manière suivante :
– placez des crapaudines en haut de vos gouttières pour retenir les feuilles mortes
– installez votre citerne d’eau. Pour savoir si votre récupérateur est à une hauteur suffisante, utilisez votre arrosoir. Vous pourrez alors le rehausser à l’aide de palette ou opter directement pour un récupérateur avec pied.
– percez la descente de gouttière et fixez le collecteur d’eau dans le trou réalisé avant de brancher l’autre extrémité à votre cuve.

Comment entretenir votre récupérateur d’eau de pluie ?

L’entretien de votre récupérateur d’eau, surtout si vous utilisez son contenu pour une utilisation intérieure, est primordiale, voir obligatoire. Essentiel pour allonger la durée de vie de votre cuve, son entretien va également préserver la qualité de l’eau. Il est donc nécessaire d’effectuer un entretien régulier pour éviter une eau sale, la présence d’insectes et une dégradation rapide du réceptacle. Pour cela, plusieurs éléments de votre récupérateur sont à nettoyer.

Nettoyage du réservoir

Au fil du temps, il est normal que de la vase apparaisse à l’intérieur de votre citerne d’eau de pluie. Il est alors nécessaire de la nettoyer pour ne pas entacher la propreté de votre eau.

Le nettoyage de votre cuve est à privilégier pendant une période sèche, où le niveau d’eau à l’intérieur sera le plus bas.

À laver au moins 2 fois par an, le nettoyage de l’intérieur du récupérateur nécessite d’abord de le vider en retirant le bouchon de vidange. N’hésitez pas à l’incliner légèrement pour le vider entièrement. Utilisez alors votre tuyau d’arrosage, une brosse et du savon doux pour donner un coup de propre. Une fois cette tâche terminée, vous pouvez replacer le bouchon ainsi que le couvercle.

Nettoyage du collecteur d’eau

Dans votre système de récupération d’eau, le collecteur a un rôle important, c’est lui qui guide l’eau tombée dans la gouttière vers la cuve. Il est donc primordial de le contrôler fréquemment pour qu’aucun dépôt ne le bouche.

Certains collecteurs, fonctionnant avec des filtres, demanderont le changement de ceux-ci. Chaque collecteur d’eau de pluie ayant son propre fonctionnement, il est recommandé de vous référer à votre notice d’utilisation.

Nettoyage de la gouttière

La gouttière est l’élément qui achemine l’eau vers votre collecteur puis votre récupérateur d’eau. Il est donc important de veiller régulièrement à son entretien en enlevant les feuilles mortes. En temps normal, la fréquence du nettoyage doit être de 2 fois par an : avant et après l’hiver. Mais elle dépendra également de votre aménagement extérieur : valoriser un nettoyage plus fréquent si vous disposez d’arbres à proximité de votre maison.

Il existe également sur le marché des pare-feuilles qui limiteront voir supprimeront le passage de feuilles mortes dans les chutes de gouttières.

Récupérer l’eau de pluie : que dit la réglementation ?

Avant d’installer un bac à récupération d’eau de pluie, il est important de prendre connaissance de la réglementation sur la collecte de l’eau.

Même si aucune interdiction n’est émise concernant l’installation d’un récupérateur d’eau de pluie dans votre jardin, son usage est quant à lui bien défini. Ainsi, vous ne pourrez utiliser votre eau récupérée uniquement pour arroser, laver et entretenir vos extérieurs. Si votre usage se porte uniquement sur un usage intérieur, le cadre légal est plus restrictif et nécessite une déclaration auprès de votre mairie.

Pour en savoir plus, lisez notre article de blog pour connaître tout ce que dit la loi pour l’installation d’un récupérateur d’eau dans votre extérieur.

 

Récupérer l’eau chez soi : que dit la loi ?

Récupérer l’eau de pluie : que dit la réglementation ?

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Récupérer l’eau de pluie de son toit est un véritable geste écologique. En réduisant votre consommation d’eau potable pour l’arrosage du jardin, le lavage de la voiture et même l’alimentation des WC, l’installation d’un récupérateur d’eau sera bénéfique pour votre porte-monnaie. Mais est-ce légal ? Que dit la loi sur la récupération d’eau pluviale ?

Est-ce légal de récupérer l’eau de pluie chez soi ?

En un mot : OUI, c’est légal. Mais des préconisations sont à prendre en fonction de l’usage que vous souhaitez en faire.

En France, la loi autorise la collecte des eaux de pluie. Comme évoqué dans l’article 641 du Code Civil « tout propriétaire a le droit d’user et de disposer des eaux pluviales qui tombent sur son fonds ».

Cette collecte de l’eau doit rester à un usage non alimentaire exclusivement. C’est ce que précise l’arrêté du 21 août 2008 : « une eau de pluie est une eau de pluie non, ou partiellement, traitée ; est exclue de cette définition toute eau destinée à la consommation humaine produite en utilisant comme ressource de l’eau de pluie, dans le respect des dispositions des articles L. 1321-1 et suivants et R. 1321-1 et suivants du code de la santé publique ». L’eau récupérée peut donc être utilisée pour :
– l’arrosage des espaces verts
– l’usage des WC
– le lavage de votre voiture
– le nettoyage des sols

Attention Il est interdit d’utiliser à usage intérieur l’eau de pluie qui a ruisselé sur un toit contenant de l’amiante-ciment ou du plomb.

Cet arrêté indique également, qu’il est autorisé, d’utiliser l’eau de pluie collectée, à titre expérimental, pour le lavage du linge « sous réserve de mise en œuvre de dispositifs de traitement de l’eau adaptés et :
– que la personne qui met sur le marché le dispositif de traitement de l’eau déclare auprès du ministère en charge de la santé les types de dispositifs adaptés qu’il compte installer ;
– que l’installateur conserve la liste des installations concernées par l’expérimentation, tenue à disposition du ministère en charge de la santé
 ».

Néanmoins, aucun texte ne détaille les dispositifs de traitement adaptés dont il faut faire preuve. Il est propre ainsi à chacun, de faire le nécessaire pour filtrer, entretenir et veiller à la qualité de l’eau. 
Attention cependant, l’usage de l’eau de pluie pour laver votre linge devra être l’objet d’une déclaration à la mairie, et donc assujetti à une redevance d’assainissement collectif, comme le précise l’article R2224-19-4 du Code général des collectivités territoriales :
« Toute personne tenue de se raccorder au réseau d’assainissement et qui s’alimente en eau, totalement ou partiellement, à une source qui ne relève pas d’un service public doit en faire la déclaration à la mairie. Dans le cas où l’usage de cette eau générerait le rejet d’eaux usées collectées par le service d’assainissement, la redevance d’assainissement collectif est calculée … ».
Ainsi, toute installation raccordée au réseau d’assainissement collectif (rejet des eaux usées dans les égouts) pour l’utilisation de l’eau de pluie en intérieur, il est obligatoire de faire une déclaration d’usage
De plus, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES) invite à la prudence quant à cet usage et de l’éviter pour toute personne à la santé fragile.

Les points d’interdiction pour l’usage de l’eau pluviale

Même si les particuliers ont un cadre plus large quant à l’utilisation et la collecte d’eau de pluie, la législation impose des exigences légales de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. Cela engendre des traitements indispensables et un suivi fréquent et encadré. Ces différents points sont évoqués dans l’article 4 de l’arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments.

Toutes ces exigences sont alors très difficiles à respecter pour un foyer. Il est donc plus simple d’émettre une interdiction pour les habitations individuelles et collectives et de ne pas consommer l’eau de pluie pour :
– boire l’eau de pluie,
– préparer vos aliments avec celle-ci (laver, cuire…)
– rincer votre vaisselle et autre ustensile servant à la préparation des repas
– utiliser l’eau de pluie pour vous laver (douche, bain…)

Certaines de ces interdictions peuvent être nuancées. C’est le cas de certains usages domestiques à destination alimentaire comme précisé dans l’ordonnance n°2017-9 du 5 janvier 2017 relative à l’article L1323-1 : « L’utilisation d’eaux telles que mentionnées au deuxième alinéa de l’article L. 1321-1 est possible pour certains usages, domestiques ou dans les entreprises alimentaires, lorsque la qualité de ces eaux n’a aucune influence, directe ou indirecte, sur la santé de l’usager et sur la salubrité de la denrée alimentaire finale ».
C’est aussi le cas pour utiliser l’eau de pluie récupérée pour remplir une piscine qui peut être autorisé sous une autorisation spécifique.

Quelles sont les obligations pour installer une cuve d’eau pluviale dans son jardin ?

La pose d’un système de récupération d’eau vous contraint à un certain nombre d’obligations concernant son usage et son entretien :
– entretenir régulièrement vos installations (récupérateur, gouttière)
– maintenir la distinction entre eau pluviale et le réseau d’eau potable de votre ville
– installer un système de vidange et le faire 2 fois par an
– n’utiliser aucun produit chimique (antigel) dans votre cuve
– identifier les robinets extérieurs fonctionnant à l’eau pluviale avec des plaques de signalisation. Ces robinets ne doivent pas être installés dans une pièce où est distribuée de l’eau potable (sauf cave, sous-sol et autres pièces annexes).

Pour un usage en intérieur, l’entretien de votre récupérateur impose un entretien à échéances régulières, annotées dans un carnet d’entretien sanitaire :
tous les 6 mois, il faudra vérifier la propreté de vos équipements et la présence des plaques de signalisation eau non potable. Il sera également veillé à ce que les réseaux d’eau pluviale et de consommation humaine soient bien distincts.
tous les ans, il faudra faire le nettoyage des filtres, la vidange, le nettoyage et la désinfection de la cuve. Il sera également nécessaire de vérifier les vannes et robinets de soutirage.

Ces obligations pourront être contrôlées par un agent technique du réseau d’eau potable de votre mairie et peuvent être soumises à des sanctions.

Comment choisir son poulailler ? Emplacement, taille, matériau et accessoires

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Lieu de vie et d’habitation, le poulailler permet d’accueillir les poules dans les meilleures conditions. Mais le choisir n’est pas chose facile, entre les différentes tailles qui existent, les matériaux ou encore tous les accessoires qui peuvent l’agrémenter. Alors, comment choisir son poulailler ?
Voyons les points à considérer afin de prendre l’abri idéal pour vos gallinacés.

Quel emplacement pour mon poulailler ?

La première question qu’il faut se poser quand on veut disposer un poulailler chez soi concerne son emplacement. Où placer cet abri à poules dans son jardin ? Quelle exposition faut-il avantager pour leur bien-être ? Découvrons ensemble où et comment disposer votre poulailler au cœur de votre extérieur.

Comment choisir l’emplacement de son poulailler ?

Ce critère est le point le plus déterminant pour accueillir vos poules dans de bonnes conditions. Il faut savoir que les poules n’aiment pas les courants d’air ni une exposition directe au soleil. C’est pourquoi il est important de choisir un emplacement ombragé, protégé des vents avec une ouverture orientée vers le sud ou l’est.
contre votre haie ou un mur pour limiter le vent et offrir un espace d’ombre, à l’abri des courants d’air et du soleil direct
dans une zone herbée pour permettre à vos poules de gratter le sol et picorer. Ces gallinacées raffolent des vers qu’elles trouveront en retournant le sol. De plus, elles apprécient également se rouler dans la terre pour chasser les parasites de leur plumage.

Autre critère qui est important à prendre en compte pour choisir l’emplacement de votre poulailler est la zone dédiée que vous leur mettez à disposition. Laissez-vous vos poules gambader librement dans votre jardin ou délimitez-vous l’espace avec un enclos ? Ce choix est décisif pour éviter à vos petites bêtes de s’échapper de votre jardin ou même de limiter la venue de prédateurs.

Où placer mon poulailler en fonction de mon habitation ?

La présence d’un abri pour poules dans votre jardin va vous amener à faire de nombreux déplacements : pour nettoyer le poulailler, pour remplir la mangeoire et l’abreuvoir, pour aller chercher les œufs ou même pour déposer vos déchets alimentaires. Il est donc important de placer votre poulailler à proximité de votre maison.

De plus, les poules ont un besoin régulier d’eau et apprécient l’eau fraîche et propre. Pour limiter vos déplacements à votre arrivée d’eau extérieure, choisissez un emplacement proche d’une source d’eau. Il vous sera toujours possible d’installer une fontaine de jardin à côté, en ajoutant une arrivée d’eau au sol. Cette proximité va également être un avantage pour l’entretien de votre poulailler et vous éviter de transporter en permanence des litres d’eau.

Cette première étape est déterminante pour décider, par la suite, de la dimension du poulailler et des accessoires à avoir pour abriter vos poules.

Quelle taille de poulailler choisir pour accueillir toutes mes poules ?

Le choix de la taille de votre poulailler va dépendre de 2 critères importants : le nombre de poules souhaitées ainsi que la taille de votre jardin. C’est en fonction de ses éléments que vous pourrez opter pour un petit poulailler ou un poulailler XXL.

Choisir la taille de votre poulailler en fonction du nombre de poules voulues

La première question à se poser est combien de poules je veux dans mon poulailler ? La réponse va être déterminante pour choisir sa taille afin que vos poules disposent d’un espace intérieur suffisant et qu’elles puissent se déplacer sans difficulté.

Votre poulailler sera de petite taille si vous adoptez 2 à 5 poules alors qu’il faudra envisager de choisir un grand poulailler si le nombre de poules voulues est supérieur à 10. Selon les normes de l’agriculture bio, 6 à 9 poules par m² peuvent vivre en toute tranquillité dans leur dortoir.

Pour assurer leur confort, l’abri doit être suffisamment grand et spacieux pour qu’elles puissent vivre, manger, dormir et pondre. Les poules sont des animaux très sensibles au froid, elles vont toujours se coller les unes aux autres pour se tenir chaud, surtout pendant les saisons froides et humides. C’est pourquoi il n’est pas nécessaire d’avoir un grand espace.
Au contraire, si votre poulailler est surpeuplé ou sa taille sous-évaluée, vos poules seront sujettes aux blessures, aux maladies, au stress ou encore aux parasites. Ces éléments pourront jouer sur leur bien-être et sur la ponte.

La taille est alors un juste équilibre entre une surface suffisante pour que vos poules se sentent à l’aise dans leur cabane.

Quelle superficie est nécessaire pour les poules ?

Généralement, il faut qu’une poule dispose d’un minimum de 1 m² d’espace intérieur si elle bénéficie d’un espace extérieur et/ou un enclos. Certaines races, comme les Géantes de Jersey ou la Brahma, vont demander une superficie de 2 m².
Dans le cas où les poules n’ont pas accès à un enclos, alors la superficie nécessaire passera à 4 m² pour les grandes races et de 2 m² pour les petites races.

Ainsi, pour assurer le confort de vos poules et pour leur offrir un espace intérieur suffisant, la superficie nécessaire pour vos poules doit être de :
– 2 à 3 m² pour 2 poules
– 3 à 4 m² pour 3 poules
– 4 à 5 m² pour 4 poules
– pour des poules naines : divisez la surface par deux

La superficie de la partie fermée de votre poulailler (hors enclos) doit prévoir l’emplacement de la mangeoire et l’abreuvoir auquel vos poules doivent en permanence avoir accès sans que cela gêne leur déplacement.

Choisir la dimension du poulailler en fonction de l’espace extérieur disponible

La superficie extérieure que vous pouvez leur offrir va être un élément important à prendre en compte pour choisir la dimension de votre poulailler. Ces animaux de compagnies aiment gambader et avoir de l’espace pour gratter la terre, chercher les insectes ou encore se frotter dans la terre. La taille de votre poulailler va alors être déterminée par la présence ou non d’un enclos.

Très peu de poulaillers disposent d’un espace extérieur ou d’une volière, il est donc important de prévoir une zone conséquente pour leur épanouissement. Si vous avez un petit jardin, certaines cages à poules peuvent être associées à des parcours et des parcs fermés. Au contraire, si vous disposez d’un espace extérieur assez important, vous pouvez choisir un poulailler de taille moyenne et l’installer au cœur d’un enclos. Il vous suffira de le grillager pour qu’elles ne puissent pas s’échapper. Attention à la hauteur de votre grillage qui doit être de 2 m. Malgré les idées reçues, les poules savent voler !

Idéalement, vos gallinacées seront plus heureuses si elles bénéficient d’une zone herbée, le poulailler leur servira de lieu de vie une fois la nuit tombée, ce qui vous permet de réduire légèrement la surface intérieure de votre abri.

Cet espace grillagé va offrir un lieu de semi-liberté. Vos poules pourront se délecter de cette zone ouverte sur l’extérieur tout en étant protégée des prédateurs. Véritable espace de vie en journée, certains espaces peuvent être équipés d’un toit, assurant la protection contre les chiens, les renards, les fouines ou encore les rapaces attirés par les poussins. C’est le cas de nos poulaillers Henrietta, Ranch Country ou Mirabel Forest.

En réalité, le poulailler s’apparente à un simple dortoir pour les poules dont la journée consiste à picorer l’herbe, à se rouler dans la terre ou le sable pour entretenir leur plumage et pondre des œufs. C’est pourquoi leur offrir un espace de circulation libre dans votre jardin va être bénéfique pour le bien-être de vos poules.

Choisir la taille de votre poulailler en fonction de vos capacités 

Avoir des poules ne semble pas aussi simple qu’il n’y paraît. Entre leur bien-être et l’entretien de l’ensemble de la structure, adopter des poules va demander un certain investissement de votre part. Même si certains poulaillers en kit sont rapides et faciles à entretenir, à l’instar de notre gamme de poulaillers Nestera, il est essentiel de veiller à fournir un environnement sain à vos oiseaux de basse-cour pour assurer leur confort.
Il est donc nécessaire d’adapter la taille de votre poulailler en fonction du temps que vous pourrez y consacrer.

C’est pourquoi, si vous débutez dans l’élevage de poules, il est conseillé d’en adopter deux ou trois dans un premier temps. Vous pourrez ainsi vous familiariser avec l’animal et les actions à réaliser : ramassage des œufs, alimentation, nettoyage, fermeture du poulailler la nuit tombée…
La poule est un animal sociable, elle ne doit pas être toute seule, c’est pourquoi il est recommandé d’en avoir 2 au départ.

Une fois la routine acquise, vous pourrez décider d’augmenter leur nombre. De nombreux propriétaires se contentent de 2 ou 3 poules pour bénéficier de quelques œufs frais chaque matin et d’apprécier la compagnie de cet animal dans le jardin.

Bon à savoir : vous pouvez adapter le nombre de poules en fonction de vos besoins en œufs. Sachez qu’une bonne poule pondeuse peut pondre 200 œufs/an en moyenne.

 

Quel matériau choisir pour mon poulailler ? 

Maintenant que vous avez défini l’emplacement et la taille de votre cabane à poules, vous pouvez alors porter votre attention sur le matériau. Même si la majorité des abris sont en bois, de nouvelles conceptions en PVC ou en HPL voient le jour. Le béton peut également être une alternative pour construire son poulailler. Alors, quel matériau choisir ? Voyons ensemble les caractéristiques de chacun.

Un poulailler en bois : un élément naturel et esthétique pour accueillir vos poules

Le poulailler en bois est le modèle le plus vendu depuis plusieurs années. Reconnu pour son isolation, l’abri en bois est à la fois écologique et économique.

Très chaleureux dans un jardin, avoir un abri à poules en bois nécessite une vigilance particulière sur certains aspects, pour ne pas être déçu de votre choix :
– l’épaisseur du bois. Pour une solidité et une étanchéité maximales, mieux vaut opter pour une épaisseur de 11 mm minimum. Ainsi vous garantissez à votre poulailler une meilleure robustesse et une meilleure longévité face aux intempéries.
– l’essence du bois. Le pin, très utilisé dans la fabrication des poulaillers à l’avantage de s’adapter plus facilement aux variations de température et disposera d’une grande durabilité s’il est bien entretenu et traité. L’épicéa, quant à lui, est un bois réputé pour sa résistance et sa longévité.
Si vous souhaitez consommer de façon responsable et veiller à la protection des forêts, pensez à choisir un poulailler labélisé FSC, identifiant le bois provenant de forêts gérées durablement.

Si votre choix se porte sur un poulailler en bois, sachez que celui-ci vous demandera une attention particulière concernant l’entretien. En effet, le bois étant un matériau naturel, il va se patiner avec le temps. Il sera donc nécessaire de le traiter en appliquant une huile de lin ou un vernis bio une fois par an pour nourrir le bois et assurer une meilleure protection contre les aléas climatiques.
Sur le marché des poulaillers, ceux en bois restent, néanmoins, les plus intéressants niveau tarif.

Voir nos poulaillers en bois

Un poulailler en polypropylène : un gage de solidité et de simplicité

En plastique, ces poulaillers sont de plus en plus appréciés et sollicités pour sublimer notre jardin. Poulailler pas cher, ce matériau allie résistance et robustesse afin d’assurer une longévité importante. Reconnu pour sa légèreté, il pourra facilement se déplacer dans votre extérieur.

Les abris pour poules en plastique sont également très sollicités par les éleveurs pour sa facilité d’entretien. Les parasites, comme les poux rouges, auront plus de difficultés à se loger dans des poulaillers en PVC, réduisant considérablement son traitement.

Enfin, les cages à poules en plastique se démarquent par leur design contemporain, leur style moderne et innovant qui vous permettront d’embellir votre jardin.

Découvrez nos poulaillers en plastique

Un poulailler en HPL : du composite pour garantir sa durabilité

Nouveau matériau de plus en plus utilisé pour les éléments extérieurs, le HPL est constitué de plusieurs couches comprimées sous très haute pression, donnant ainsi une structure dense, dure et très stable face aux aléas climatiques. En choisissant ainsi ce matériau pour vos poules, vous disposerez d’un abri résistant et solide.

Vous apprécierez sa facilité d’entretien surtout pour notre gamme de poulaillers qui se démonte entièrement. Vous pourrez ainsi le nettoyer à grande eau plus facilement et le remonter dès les parois bien sèches.

Un poulailler en acier galvanisé : un espace de vie solide et sécurisant

Traité anticorrosion, les poulaillers en métal sont également gage de résistant et de durabilité. Facile d’entretien, ils pourront accueillir sainement vos poules et leur offrir tout le confort nécessaire à leur bien-être.
Le matériau est aussi un frein pour les nuisibles et prédateurs qui auront de véritables difficultés à entrer dans l’enclos pour manger les graines et œufs.

De couleur vert kaki, le poulailler aura l’avantage de se fondre dans votre aménagement paysager.

Un poulailler en béton : un investissement durable pour la sécurité de vos volatiles

Si vous disposez d’un grand espace extérieur et que vous êtes sûr de votre choix d’élever des poules, le poulailler en béton peut être une option. Vous pourrez alors construire une structure idéale pour le confort de vos poules.

Proposant une meilleure évacuation de l’humidité, les poulaillers en dur dureront de longues années grâce à leur robustesse. Étant un bon isolant et un matériau ininflammable, installer ce poulailler sur-mesure chez vous peut être une alternative aux petits poulaillers.

Cependant, construire son poulailler en béton demandera des démarches administratives plus conséquentes, comme nous vous l’expliquons dans notre article de blog sur la réglementation à avoir des poules dans son jardin.

Quel que soit le matériau que vous choisissez pour accueillir des poules dans votre jardin, il vous faudra obligatoirement vérifier que le poulailler soit résistant à la chaleur, aux intempéries (pluie, neige ou vent) et solidement ancré au sol pour ne pas basculer en cas de forte rafale. Prenez le temps également de vous assurer que le grillage de l’enclos, s’il est présent, possède un maillage épais et serré. Le but étant de protéger vos poules face aux prédateurs qui pourraient pénétrer dans le poulailler.

Quels sont les accessoires à avoir dans votre poulailler ?

Pour accueillir vos poules dans les meilleures conditions et que vous ne voyez pas les poules comme une corvée, des accessoires peuvent être associées à votre poulailler pour que vos animaux puissent pleinement s’épanouir dans votre jardin.

Quels équipements sont indispensables pour le confort et le bien-être de vos poules ?

Les poules sont des animaux sensibles, des équipements sont ainsi indispensables pour qu’elles soient confortablement installées dans votre jardin :

des perchoirs. Véritable protection contre les prédateurs, les perchoirs vont aider les poules à rester au chaud en repliant leurs pattes sous leur plumage. Il faut compter 18 cm de perchoir pour une poule.

des pondoirs. À disposer de préférence dans un espace sombre et protégé, un seul pondoir sera nécessaire pour 4 poules. Si l’espace est trop spacieux, les poules auront tendance à s’entasser et à réduire le nombre de pontes.

une rampe d’accès. Idéal pour sortir et entrer en toute quiétude dans le poulailler, ce petit escalier va également sécuriser leur dortoir la nuit grâce à la fermeture par une serrure, une charnière ou un portier automatique.

une mangeoire et un abreuvoir. Même si elles se délectent de vers de terre, les poules ont un besoin permanent en graine et en eau fraîche. Placez ces distributeurs sont alors essentiels pour l’épanouissement de vos volatiles.

Voir toutes nos mangeoires et abreuvoirs pour poules

– un système de ventilation. Permettant de renouveler l’air, les différentes aérations disponibles sur le poulailler vont réduire le risque de maladie, de parasites et de problèmes respiratoires chez vos poules. Devant être situées en hauteur pour ne pas souffler de l’air directement sur les plumes, ces bouches de ventilation doivent être protégées de la pluie et de la neige.

Quels sont les accessoires utiles pour simplifier l’entretien du poulailler ?

Pour éviter toute nuisance olfactive et pour réduire l’apparition de parasites, le poulailler doit être régulièrement entretenu. Mais, il existe des accessoires utiles et pratiques pour simplifier l’entretien de cet abri et améliorer la vie de vos poules.

C’est le cas des tiroirs à déjection et/ou du toit amovible. Pour assurer un parfait entretien de votre poulailler, et ainsi éliminer les fientes qui s’accumulent et la litière, ces deux accessoires vont vous simplifier la vie. Vous aurez la possibilité de tirer le tiroir ou d’enlever simplement le toit de votre poulailler pour accéder à la partie intérieure. Des poulaillers sont même entièrement démontables pour nettoyer facilement le dortoir de vos poules, comme notre gamme Nestera.

Voir notre gamme de poulaillers Nestera

Un autre accessoire utile pour votre poulailler et surtout pour vous est le portier automatique. Permettant de mettre en sécurité vos poules la nuit, vous n’aurez plus à vous déplacer le matin et le soir pour les enfermer dans leur dortoir. Le portier va gérer seul l’ouverture et la fermeture quotidienne de la trappe d’accès en fonction d’horaires définis ou de la luminosité. Ainsi, vos poules seront à l’abri des prédateurs de nuit.

Si vous disposez d’assez de place dans votre jardin, vous pourrez envisager de disposer un enclos grillagé autour de votre poulailler. Vos poules pourront ainsi gambader et s’épanouir en grattant le sol, en cherchant des vers ou simplement en se dégourdissant les pattes. Qu’ils soient fixes ou mobiles, comme les parcours, ce parc fermé constituera aussi une protection supplémentaire contre les nuisibles et prédateurs.

Outre ces accessoires utiles pour votre confort et celui de vos poules, d’autres éléments peuvent venir compléter votre structure : un espace de rangement, un kit de roues, un bac à sable, une caméra de surveillance…

Retrouvez tous les détails sur les accessoires indispensables pour votre poulailler sur notre article de blog.

Elever des poules dans son jardin : que dit la loi ?

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Pour ne pas connaître la même aventure que Maurice, le célèbre coq dont le chant avait conduit sa propriétaire devant le tribunal, il est important de prendre connaissance de la réglementation en vigueur pour avoir des poules dans son jardin.

Pour installer votre poulailler dans le respect des règles de bon voisinage tant sur le plan sanitaire, sonores qu’environnemental, il vous faudra consulter la législation imposée dans votre commune. En effet, certaines mairies refusent l’élevage de poules dans les lotissements. Certaines mairies peuvent exiger une distance minimale entre la cabane pour volailles et votre habitation.

La règlementation

Que vous preniez des poules pour la consommation d’œuf ou de chair ou d’ornement, ces animaux sont considérés par la loi comme des animaux de compagnie. Sur le principe, la loi n’interdit à personne d’élever des poules dans son jardin comme stipulé dans l’article L214-1 du code rural et de la pêche maritime :
« Tout homme a le droit de détenir des animaux dans les conditions définies à l’article L. 214-1 et de les utiliser dans les conditions prévues à l’article L. 214-3, sous réserve des droits des tiers et des exigences de la sécurité et de l’hygiène publique et des dispositions de la loi n° 76-629 du 10 juillet 1976 relative à la protection de la nature. »

Seule la contrainte du nombre est à prendre en compte. En effet, au dessus de 50 poules, vous serez considérez comme un éleveur professionnel et donc soumis à la législation qui s’applique.

La réglementation juridique

Même s’il n’existe pas de règle sur la distanciation nécessaire entre une limite de propriété et un poulailler, le Code de la santé publique impose plusieurs règles concernant les nuisances.

Les nuisances sonores

Comme indiqué dans l’article R1334-31 du Code de la santé publique, les nuisances sonores restent interdites : « Aucun bruit particulier ne doit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porter atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santé de l’homme, dans un lieu public ou privé, qu’une personne en soit elle-même à l’origine ou que ce soit par l’intermédiaire d’une personne, d’une chose dont elle a la garde ou d’un animal placé sous sa responsabilité ».

Considérés comme un trouble de voisinage, ces bruits sont générés par le comportement d’une personne ou d’un animal et causant des nuisances sonores. Ils peuvent être sanctionnés, dès lors qu’ils constituent un trouble anormal se manifestant de jour ou de nuit.

Ces bruits de voisinages sont provoqués par :
– un individu (cri, talons, chant…)
– une chose (instrument de musique, téléviseur, outil de bricolage…)
– par un animal (aboiement, caquètement)
La nuit, ces bruits seront considérés comme un tapage nocturne dès lors que l’auteur a conscience du trouble causé et qu’il ne prend aucune mesure pour y remédier.

Ce trouble de voisinage peut alors être résolu par des démarches préalables auprès de la copropriété, du propriétaire, de la mairie voire d’un conciliateur de justice pour établir un constat et obliger la tranquillité des habitants avoisinants.

Dans d’autres cas, l’appel aux forces de l’ordre peut être exercés pour constater le type de bruit commis. Un amende forfaitaire pourra alors être infligée :
– 68 € si le règlement est immédiat ou dans les 45 jours suivant le constat d’infraction
– 180 € au-delà de ce délai
Cette amende est valable pour le tapage nocturne comme les troubles du voisinage en journée.

Lisez tout ce qu’il faut savoir sur les bruits de comportement sur le site du gouvernement

Les nuisances olfactives

De plus, vous êtes également pénalement responsable en cas de nuisances olfactives, qui peuvent être considérées comme un trouble du voisinage « Les installations renfermant des animaux vivants, notamment les clapiers, poulaillers et pigeonniers, doivent être maintenus constamment en bon état de propreté et d’entretien » (Code de la santé publique – Article 26 du règlement sanitaire général).

Enfin, sachez que votre responsabilité civile est engagée en cas de problèmes engendrés par vos poules : « le propriétaire d’un animal, ou celui qui s’en sert, pendant qu’il est à son usage, est responsable du dommage que l’animal a causé, soit que l’animal fût sous sa garde, soit qu’il fût égaré ou échappé » (Article 1243 du Code civil).

 

Les règles d’urbanismes

Si vous optez pour un poulailler fixe, c’est-à-dire qu’il est scellé au sol ou construit en dur, comme en béton, cet abri pour volatiles seront donc soumis aux mêmes règles d’urbanisme que les abris de jardin. Retrouvez-les sur notre article de blog dédié aux démarches administratives à connaître avant de construire votre abri.

Alors, pour garder de bonnes relations de voisinage, parlez de votre projet d’adopter des poules à vos voisins. Rassurez-les quant à l’entretien fréquent du poulailler pour éviter toute odeur désagréable et l’absence de coq dans votre élevage pour ne pas être réveillé à l’aube. Une fois lancé, vous pourrez les remercier en leur offrant de bons œufs frais.